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Nouvelle création "Trans Dervish"
Soutenu par : Le Théâtre du Kremlin-Bicêtre
Après sa brillante tournée d'été avec Ibrahim Maalouf, Haïdouti Orkestar reprend la scène pour accompagner cette fois-ci l'artiste soufie Rana Gorgani. La rencontre "Trans Dervish" se révèle comme une expérience artistique unique, tant au point de vue musical que chorégraphique.
Dans cette création, Rana Gorgani ne s'inscrit pas dans une simple retranscription de la danse des derviches tourneurs, mais elle s’approprie cette pratique, habituellement réservée aux hommes, avec une grande subtilité, jusqu'à créer une union intime des genres. Elle a créé, tout spécialement pour ce spectacle, une chorégraphie hors normes inspirée de cette spiritualité soufie dont les fondements sont l'amour et la tolérance. Ce message universel nous amène vers un univers chorégraphique inédit mêlant tradition et modernité.
La nouveauté ne s'arrête pas là car le Haïdouti enrichit son répertoire en s’ouvrant à la musique des bardes alévis d'Anatolie :
- le Ney soufi (flûte en roseau) se voit ainsi remplacé par les envolées du bağlama (instrument proche du luth), considéré comme sacré par les Alévis
- les sons des cuivres rythment et harmonisent les mélodies
- le daf (tambour sur cercle) cède sa place à la percussion et à la batterie de Sylvain Dupuis, tandis que la voix suave de Zéki Ayad Çölaş s'accorde avec le tourbillon incessant de la danse.
L’ensemble dégage ainsi une énergie, à la fois joyeuse et paisible, destinée aux yeux, aux oreilles, mais surtout aux cœurs du public.
Au fil des siècles, les Soufis et les Alévis ont subi un traitement oscillant entre reconnaissance et répression, les contraignant souvent à l'exil (ils sont aujourd'hui plus d'un million disséminés en Europe). Pour eux, musique, danse et poésie façonnent le for intérieur de l'individu et l'élèvent en ses plus hautes sphères spirituelles. Sans distinction, chacun peut être homme ou femme, sédentaire ou nomade, autochtone ou étranger, l'essentiel étant de suivre la voie (tarîqat en arabe) de connaissance afin d’atteindre la Vérité au travers de l’éducation de l’égo (nafsen arabe), d'un intellect muni de patience et d'un cœur rempli d'amour. La femme est alors l'égale de l’homme, et l’absence de rituels obligatoires facilite l’intégration de la jeunesse alévie au mode de vie occidental.
C’est dans cet esprit que Trans Dervish convient tous les amoureux du divin comme du profane, de la danse, de la musique et de la poésie, sans oublier ceux de la joie et de la fête !
La défense des minorités et la tolérance religieuse sont des thèmes chers à ces artistes d'origines serbe, turque, roumaine, iranienne et française, aujourd’hui réunis autour d’un projet commun associant danse soufie et musique alévie.
Tout comme le poète soufi Rûmi (13ème siècle), Haïdouti Orkestar et Rana Gorgani s'affranchissent des poncifs :
“Viens, viens, viens, qui que tu sois, viens !
Viens aussi, que tu sois infidèle, idolâtre ou païen,
Notre couvent n'est pas un lieu de désespoir ;
Même si cent fois tu es revenu sur ton serment, viens !”
02/12/2022 MAC Robert Lieb - Bischwiller (67)
09/06/2021 Le 360 Paris Music Factory - Paris (75)
30/05/2020 Centre Culturel Claude Vigée - Bischwiller (67) Annulé
07/03/2020 Les Arcades - Faches-Thumesnil (59) COMPLET
10/01/2020 La Closerie - Montreuil-Bellay (49) COMPLET
30/11/2019 Première à L’ECAM - Théâtre du Kremlin-Bicêtre (94) COMPLET
Rana Gorgani (Iran) : danse soufie
MihaĂŻ Pirvan (Roumanie) : saxophone, zurna
Jasko Ramic (Tsigane de Serbie) : accordéon
Zeki Ayad Cholash (Turquie) : chant
Sylvain Dupuis (France) : tapan, percussions
Victor Rahola (France) : soubassophone
Neset Kutas (Turquie) : percussions
Martin Saccardy (France) : trompette
Charlotte Auger (France) : tubas
Manel Girard (France) : tubas
Litzic
« Les soufis et les alévis sont deux peuples ayant subi un traitement souvent contradictoire, entre reconnaissance et répression. Souvent contraints à l’exil, ils trouvent dans leur art une manière de dire leur histoire et la générosité de leurs âmes.
Nous retrouvons dans la collaboration de l’Haïdouti Orkestar et de Rana Gorgani cette essence. La musique et la danse sont ici vecteur d’émotions palpables, sincères, et chacun des deux arts prend la place qui lui revient, sans empiéter l’un sur l’autre. La musique nourrit les pas de la danseuse, la danse apporte une dimension visuelle forte à la musique.
Ce groupe a pour vocation de se voir sur scène. Mais pas sur une scène froide et gigantesque, mais plutôt dans un espace plus intimiste, dans lequel les artistes sont au cœur de la foule, comme pour mieux faire circuler les fluides irradiant de leur pratique. Cette proposition s’inscrit dans un partage fort entre eux et le public, dans une sorte de communion des peuples pour un message fort de tolérance.
»
Fabrica
« Cette véritable tour de babel musicale est magnifiée par la danseuse iranienne Rana Gorgani. D’origine kurde cette chorégraphe s’inspire de l’art persan et de la culture soufie pour confectionner ses costumes qu’elle considère comme son instrument. Une rencontre au sommet !».
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